DébutJ'entendis soudain une branche craquée. Je releva alors brusque la tête.
Mes yeux se posèrent sur un espace entre les racines d'un arbre. Il était plein de fougère et de ronce, mais la forme en était étrange. Cela m'intrigua.
Oubliant alors le bruit qui m'avait surpris, je m'approcha de ce buisson rectangulaire. Au fur et à mesure que j'avançais, je distinguais des cordes, cachées par les circonvolutions du tronc de l'arbre, qui montaient vers la Cité pour atteindre plusieurs poulies situées un peu au dessus d'une passerelle qui rejoignait ce qui m'apparut être une rue.
Je dégéna mon épée du fourreau dans mon don afin de couper les fougère et les ronces, ce que je parveins à faire sans mal. Je découvris ainsi une sorte de cage à laquelle était attachées les cordes. Un monte-charge.
Pourquoi ne pas monter jeter un coup d'oeil ?
Cela prendrait trop de temps pour finir le libérer le monte-charge et je risquerais de l'abîmer. Je testais donc les cordes afin de choisir la plus solide pour y grimper et monter.
La facilité avec laquelle je réussis à monter me déconcerta... J'avais l'impression d'être aussi légère qu'une plume...
Mon étonnement disparut une fois arriver en haut pour laisser place à un émerveillement sans pareil.
De nombreux bâtiments étaient en ruines mais ils n'en restaient pas moins resplendissants et je visualisais parfaitement ce à quoi ressemblait la Cité il y a 150 ans. Mes aïleuls étaient de fins architectent...
Je m'avançais pour descendre de la passerelle.
A l'instant même où je posa un pied sur le sol de rue, j'assista à un évènement aussi étrange que surprenant. De toutes petites lueurs qui scintillaient doucement se ravivèrent tout à coup pour devenir des lumières intincellantes. Des pilonnes et des socles qui semblaient porter des crystaux noirs s'illuminèrent à leur tour.
Je pus alors me rendre compte de l'immensité de la Cité. A 500 mètres de là, il y avait encore des lumières.
J'étais apparemment sur ce qui semblait être le centre. Les rues formaient en cet endroit un carré parfait. Des bâtiments étaient disposés tout au tour. Quelques bâtiments, un peu en retrait, étaient plus en hauteur. On y accédait par un escalier.
Quel est ce bâtiment ?
Sa taille n'avait d'égal que sa hauteur. Les portes étaient entrouverte. Je decidait d'entrer histoire de voir l'un de ces bâtiments de l'intérieur. Il y avait là des étagères qui devaient faire 3 fois la taille d'un homme... Comment peut-on atteindre des livres aussi haut ?
Parmis toutes les feuilles sur le sols, j'en pris quelqu'unes. Elles décrivaient la race des elfes de... Le nom semblait s'être effacé avec le temps. La seconde ligne mentionnait toutefois que ces elfes portait le nom de sa Cité. La ville est déserte depuis 150 ans... Quel nom portions nous dans ce cas ? Son nom ne s'est peut-être pas effacé avec le temps... Je remarquais qu'il avait disparue en pluusieurs endroits.
En parcourant ces documents je reconnus sans peine des traits physiques qui m'étaient communs avec le soldat elfe qui étaient venu me chercher dans les terres lointaines.
Il me faudra des mois pour lire tous ces documents...
La dernière feuille portaient des phrases étranges.
"
Un jour, la grande Cité des elfes sera vide de toute vie. Pendant plus d'un siècle, elle restera ainsi. Jusqu'à ce que la dernière héritière d'une lignée de rois que l'on aura cru éteinte retrouve, au hasard de ses pas guidés par ses aïeux, cette Cité et ne décide de la réveiller et d'y réunir à nouveau les membres de cette race d'elfes désormais sans nom. Le jour où elle fera le premier pas en direction du trône de Crystal, partout dans le monde, les alfes de sa race ressentirons l'appel déclenché par son retour et rentrerons d'eux-même chez eux."
Bien ! Moi qui pensais que je devrais les chercher... Me dis-je ironiquement.
Il faisait nuit depuis un moment maintenant. Je decidais de redescendre pour monter ma tente.
A peine avais-je posé un pied à terre que je me sentis observée. Mon regard se retourna sur une jeune femme. Elle me dévisagea comme s'il lui semblait m'avoir déjà vu.
Voici donc la première a avoir retrouvé le chemin la Cité.
Je ne trouva rien de mieux à lui dire que :
Bienvenu à Telta, mon amie. 
Sam 20 Déc - 0:50